« Sofðu unga ástin mín » (Dors mon petit amour) est une berceuse très populaire en Islande. Avec douceur sans aucun doute, les parents la murmurent à l’oreille de leurs jeunes enfants pour les rassurer avant de s’endormir.
Le poème de ce chant a été écrit par le dramaturge Jóhann Sigurjónsson pour sa pièce de théâtre intitulée Fjalla-Eyvindur, créée en 1911. Le drame raconte l’histoire véridique, comme l’est la légende, de Fjalla-Eyvindur et de sa femme Halla Jónsdóttir, qui vécurent en hors-la-loi, fugitifs dans les hauts plateaux volcaniques du centre de l’Islande dans la région du Hvannalindir.
Sofðu unga ástin mín interprété par la Schola Cantorum Reykjavicensis sous la direction de Hörður Áskelsson
Ici, la charmante berceuse est fredonnée par Halla à son enfant, avec douceur sans aucun doute… quelques instants avant qu’elle ne le précipite mortellement dans une cascade !
Alors…
Dors mon petit amour
Le chagrin t’enseignera bientôt,
Alors que décline rapidement le jour,
Que les hommes aiment, perdent espoir, pleurent et portent le deuil.Dors mon petit amour
(traduction personnelle)
Le jour où l’on vous susurrera, avec douceur, « Sofðu unga ástin mín », rappelez-vous l’histoire de Halla et sauvez-vous.